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 « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia

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Saskia A. Vladislav
Saskia A. Vladislav

◮ POTINS : 89
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 22/08/2011
◮ EMPLOI : Mannequin


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MessageSujet: « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia   « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia EmptyLun 19 Sep - 5:23

« Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia Tumblr_ljo8rnpukc1qgz4dfo1_500
Enroulée dans les draps dans ce lit froid bien trop pour moi, je laisse mes pensées s'évader aux frontières de ce pays qui m'a accueillit contre mon gré. Je sens le malaise m'envahir alors que des mèches se collent contre mon front humide. Je suffoque avec une violence muette alors que la solitude happe mon être dans la froideur de son étreinte. Une mère misérable et un père dont je rêve chaque jour de lui donner le coup final voilà à quoi se résumé ma pauvre famille pourtant je ne peux m'empêcher de m'inquiéter pour eux. Ils ne méritent en rien mon inquiétude pourtant leur sang coule dans mes veines malgré toutes mes tentatives pour l'oublier. Je suis une Vlasdilav avec ou contre mes souhaits à croire que rien n'y fait, ma peau semble à jamais marqué de leurs coups mais aussi de leur bêtise. Je me relève fiévreuse alors que sans même m'en apercevoir je cherche sa présence du bout de mes doigts. Mais seul la froideur des draps marqués par son odeur me répond alors qu'une larme roule sur ma joue. Il me manque … Je n'aurais jamais cru cela possible pourtant avec le temps mon bourreau et devenu cet homme qui hante mes songes … en compagnie d'un autre qui ne vaut pas mieux que lui. Je le déteste tant pourtant je lui suis redevable de m'avoir ouvert ce monde que je n'aurais jamais connu en Croatie. La lumière rentre à travers les volets tout en essayant de me donner la force de quitter mon état de loque dans lequel j'ai plongé dans la tête la première. Je soupire tout en enroulant mes cheveux dans ma nuque alors que je me sens tout à coup à l'étroit dans ma nuisette. J'attrape un peignoir en soie que Nikolai à fait l'effort de m'acheter après c'est plaint de nombreuses fois de me voir ouvrir la porte de notre appartement dans n'importe qu'elle tenue. Je me lève alors que mes muscles se bandent avec douleur pour me permettre de me mouvoir jusqu'à la salle de bain de notre chambre où la douche m'attends. L'eau glacée dégouline le long de mon corps tout en me faisant frissonner . Je sors peu à peu de mon état de léthargie avancée dont je ne souhaite pour être franche pas sortir. Ma journée va être ennuyante à mourir pour ne pas dire plus. Seule dans cette appartement trop grand pour moi, je tenterai de m'évader dans ma prison dorée pour quelque secondes. Ma joue glisse le long de la paroi glacée alors que je me laisse tomber sur le sol telle une poupée sans vie. Les secondes filent sous mes yeux sans me laisser la chance de sortir de la position inconfortable qui courbe mon corps avec douleur.

Une heure plus tard je quitte enfin la chambre une serviette enroulée autours de mon corps alors que de l'eau glisse le long de mes cheveux pour lécher la peau de mes épaules. Arrivée dans la chambre j'attache ma chevelure en un chignon rapide alors que ma serviette glisse sur le sol pour me laisser nue à la vue du pervers d'en face. La seconde d'après, je me retrouve devant mon miroir vêtue d'une robe blanche qui me donne un côté juvénile et innocent qui ne me va guère. Un détour par la salle de bain, laisse le loisir à mes cheveux de tomber avec de magnifiques boucles dans mon dos. Oui je suis belle c'est indéniable mais enfermée ici ma beauté ne sert à rien. J'attends avec impatience l'attente d'une nouvelle soirée alors que la sonnerie de la porte me fait sursauter. D'un pas allongé je fonce vers la porte que j'ouvre avec mon plus beau sourire qui se fanera vite en voyant ton visage se dessiner devant moi. « Il n'est pas là ! » Ma voix sèche ne cache pas toute l'animosité que j'ai envers toi alors que je te referme la porte au nez mais surement pas assez vite pour te laisser le loisir d'y mettre ton pied pour la bloquer.
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Luka S. Djovack
Luka S. Djovack

◮ POTINS : 80
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 09/09/2011
◮ AGE : 22 ans
◮ EMPLOI : photographe
◮ SITUATION SOCIALE : célibataire exigeant


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MessageSujet: Re: « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia   « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia EmptyLun 19 Sep - 12:14

« Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia Tumblr_lrqdf5BWgz1qbz8iho1_500
◇ AM I HAUNTED ?

Journée qui s’annonçait bien fade, tandis que le soleil se contentait de rester discret dans le ciel, visiblement peu décidé à éclairer un peu plus les jours sur Prague. Dommage. Lui qui se souvenait encore des jours si ensoleillés de Paris, il fallait qu’il fasse avec le temps maussade de son pays natal à présent. Quelle idée avait-il eu de faire demi-tour de la sorte sur son passé, franchement. Il ne se comprenait pas encore, mais quelque part il ne prenait pas vraiment le temps de se pencher sur la question. Peut-être qu’au final, il se perdait dans le flot instable de ses pensées, non désireux de s’arrêter bien longtemps sur à quoi pouvait bien se résumer son existence jusque là. Allongé sous les draps chauds de son lit, l’esprit irrigué de multiples réflexions diverses et variées, il avait fixé son regard sur un infime détail du plafond. Un détail qu’il serait le seul à remarquer, lui avec son sens de l’observation digne du photographe qu’il était à présent. Belle ironie, tranchante et acide alors que tout ce qu’il pouvait entendre sur son métier ce matin là, n’étaient que les multiples railleries que son père ou son frère avaient pu faire sur son choix d’avenir. Pour les rares fois où ils s’en étaient préoccupés, trop pris dans leur avenir à eux, celui des trafics en tout genre. L’on avait beau dire de lui qu’il était un salopard de première, il avait toujours pour bon argument de ne pas être le pire des Djovack, loin de là même. Peut-être était-ce pour ça qu’il tenait tant à passer inaperçu aux yeux des siens. Il ne méritait pas leur si magnifique attention de toute manière, ils ne lui avaient que trop souvent fait sentir. Oubliant le paternel, oubliant Nikolai et sa si belle vie, il quitta ses couvertures, pour rejoindre la salle de bain lumineuse de son chez-lui. Le programme de sa journée s’annonçait tout aussi morose que celle-ci, quelques instants de vie à capturer, avant de poursuivre la sienne sans se retourner. Encore un jour qui allait passer et pourtant, il ne semblait pas être si nostalgique que ça. Pour quelqu’un qui venait de revenir au pays sur un coup de tête, qui avait découvert la toute nouvelle vie de son frère aîné et qui n’avait fait que retrouver sa place de vilain petit canard dans sa famille, il avait l’air d’assumer le tout plutôt bien. Encaisser. Chose qu’il en savait que trop bien faire, façonné par les années dans ce but là, celui d’affronter ce que sa famille voyait de lui, de sorte à pouvoir continuer sans être assailli de remords. Après tout, le père Djovack s’était toujours vanté d’avoir un caractère bien marqué. Il ne pouvait donc pas reprocher à ses fils – ou du moins à son cadet – d’avoir le même.

Il ne lui fallut que quelques minutes sous le jet d’eau pour que son esprit se réveille et retrouve sa dynamique habituelle, prêt à plonger dans le rythme quotidien avec la légèreté qui lui allait si bien. L’ironie et le sarcasme, voilà ce qui lui allait si bien au teint, tandis qu’il essuyait les dernières gouttes d’eau qui pouvait encore se promener sur sa peau, avant d’enfiler un simple tee-shirt. Bien différent des habituels chemises et costumes trois pièces dont son frère aîné était si fier. Mais celui-ci avait sans doute encore du mal à se faire à l’idée que les artistes n’avaient pas besoin de costumes plus chers que leur propre sens moral pour pouvoir exister. Se décidant à effacer définitivement Nikolai de sa tête, Luka empocha ses quelques affaires, pour fuir à toute allure le centre de toutes ces pensées négatives, dans l’espoir de pouvoir faire taire celles-ci au moins jusqu’au soir venu. Pourtant, à peine le temps pour lui se poser ses affaires dans sa voiture et de démarrer celle-ci, qu’il remarqua la présence d’un dossier fin comme tout à la place du passager. Si seulement il avait pu avoir un accident et s’envoler ce foutu dossier, ça n’aurait pu que l’arranger. Au lieu de cela, Luka se retrouva à soupirer longuement, retenant avec peine un bon paquet d’insultes toutes aussi fleuries les unes que les autres. Pochette cartonnée aux allures quelque peu négligée, qui ne semblait pas avoir plus d’importance que cela à traîner sur la banquette d’une voiture et pourtant. Cela faisait plusieurs jours que Luka retardait l’inévitable. Le moment où il devrait se prendre la réussite de Nikolai en pleine tronche tandis qu’il n’aurait qu’un élan de bonté, simple et futile de lui ramener ce foutu dossier. Rien de bien intéressant aux yeux du plus jeune des Djovack mais quand bien même, ne pas le ramener serait fournir une bonne raison au frère aîné de traiter son cadet d’irresponsable devant tous les autres dignes représentants de la famille. Il hésita tout de même un instant, comme s’il calculait rapidement dans sa tête le nombre de chance qu’il avait de tomber sur son frère ou sur sa ‘belle sœur’ tout à fait particulière. Genre de catin de luxe, que Nikolai se payait sans remord, sans pour autant que la belle ne laisse le moindre sourire de bonheur étirer ses lèvres. Elle était malheureuse, ça crevait les yeux et pourtant, Luka ne faisait pas dans le social. Peut-être que voir le malheur dépeint sur le visage de la soit disant chère et tendre de son frère ne ferait que lui donner un semblant de baume au cœur, tout en confirmant – il l’espérait du moins – la certitude qu’il avait encore et qui disait que s’il l’avait encore dans la tête à présent, c’était bien parce qu’elle l’énervait et pas à cause de sa plastique plus que plaisante ou au reste. Habituellement, il aimait les femmes de caractère mais là… cette fille avait été en quelque sorte dressée pour être le bon toutou de Nikolai et elle avait une vision bien périmée de Luka ce qui avait le don de l’irriter plus que de mesure, il fallait l’avouer. Trop vite à son goût, il se retrouva devant l’immeuble où ils coulaient leur si parfait amour. Un coup d’œil furtif à travers la rue lui apprit que son aîné n’était pas là, ou du moins, que la voiture de son aîné ne semblait pas être dans les alentours. Mais la jolie princesse devait être encore emprisonnée dans sa tour d’ivoire, si bien qu’il quitta tout de même le confort de son véhicule, pour emporter le dossier jusqu’à l’étage où la dragonne dormait encore, derrière la porte aux allures si banales.

Dragonne, le mot était encore faible, mais rien ne semblait arrêter Luka dans sa volonté de rendre ce fichu dossier à son aîné et de préférence, sans tomber sur celui-ci et son air suffisant. Embarqué dans son élan, il sonna, son air nonchalant et ses allures nonchalantes déjà profondément ancrés dans son attitude. D’ailleurs, il ne dut pas attendre bien longtemps avant de voir une cascade brune lui ouvrir la porte. Dommage, lui qui avait cru que les princesses des contes de fées étaient blondes. Quand bien même, pour connaître son frère en matière de femme, Luka ne savait que trop bien que celui-ci préférait les brunes, notamment les brunes qui pouvaient plaire à bien d’autres, histoire qu’il puisse se pavaner fièrement avec sa propriété. L’espace d’une fraction de seconde, elle avait eu un joli sourire gravé sur le visage, jusqu’à ce qu’elle le reconnaisse et tandis que son visage à elle s’éteignait à nouveau, les traits de sa bouche à lui s’étiraient dans un sourire provocateur. Un sourire digne de celui de Ronald MacDonald tout sauf réaliste. Cinq petits mots, c’est tout ce qu’elle lui adressa avant de tenter une évasion. Non, non et non. Il n’avait pas l’intention de revenir une nouvelle fois, après avoir fait tous ces efforts. Qu’elle ne veuille pas le voir était une chose, qu’elle l’empêche d’accomplir son devoir de frère merveilleux en était une autre ! Ainsi, non désireux de se laisser faire par la poule de luxe de son frère aîné, il glissa son pied dans la petite ouverture de la porte, retenant un juron tandis qu’elle aurait pu lui casser chacun des os de son pied tant la violence de son geste était forte. « Quel accueil ! Continue comme ça, tu es un vrai soleil. » Oui pourquoi ne pas la tutoyer hein ? Ca faisait quand même la deuxième fois qu’ils se voyaient, assez pour être familiers à présent, au vu des joutes verbales qui se déroulaient entre leurs lèvres acérées. Sans pour autant passer pour le cambrioleur du coin, il se glissa dans l’appartement, sans le moindre mal. Il n’allait pas l’agresser, du moins, sauf si elle venait à le lui demander. Il était juste venir en toute amitié pour déposer un simple dossier, que ça lui plaise ou non, d’ailleurs. « Je viens en paix terrienne, pas la peine de me broyer le pied. Tu es bien agressive pour une poule de luxe. Peu importe, tu auras qu’à lui dire que je suis venu lui amener… ceci. » Poursuivit-il tout en déposant le dossier bien en évidence sur l’une des tables qui passait par là. Voilà, visite diplomatique, pas de quoi alerter tous les voisins. Ironie habituelle qui devenait de plus en plus acerbe avec elle, alors qu’il se jouait du regard noir qu’elle lui adressait. Se rapprochant à nouveau de la porte, il arriva à sa hauteur, tout près d’elle, s’attardant un instant comme un félin qui s’applique à observer la proie qu’il a décidé de laisser en paix pour le moment. Il la darda du regard une nouvelle fois, comme lors de leur première rencontre, de haut en bas, sans la moindre gêne. « Sympathique cette robe. Blanche, aussi terne que toi. » Oh il ne s'était pas attardé sur le tissu de la robe, ou sur comment celle-ci lui saillait, s'occupant plutôt des formes généreuses qu'elle laissait entrevoir. Le reste ne semblait que futilités. Elle devait bien l’être, terne, quelque part pour se contenter d’une vie pareille. Enfermée dans un appartement soit disant grand luxe en plein milieu d’une ville bouillonnante. Emprisonnée sous les serres d’un seul homme, pas franchement puissant. Après tout, il n’était pas le président. « Simple curiosité, tu occupes tes journées comment ici ? Tu parles avec tes amis imaginaires ? » Il s’était presque détourné d’elle mais pourtant, soit la proximité avec elle, soit la simple curiosité l’avait retenu. Toujours près, toujours menaçant sans pour autant l’être vraiment. Une simple… distraction temporaire, alors qu’il avait encore du temps à tuer.
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Saskia A. Vladislav
Saskia A. Vladislav

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MessageSujet: Re: « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia   « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia EmptyMar 20 Sep - 8:59

J'ai longtemps cherché des réponses à mes questions qui n'ont auront jamais à croire que me torturer m'est vital. J'ai besoin de cette souffrance qui irradie dans ma veine pour me sentir vivante pire j'en ai besoin pour ne pas oublier. Ce n'est pas votre éducation qui vous forge mais la vie tout simplement. Se lever chaque jour est une douleur pourtant le faite la tête haute mais la mâchoire crispée. Respirer devient douloureux alors que vous cherchez par tous les moyens de vous évader dans un autre monde ou tout sera tellement plus simple. Vous trouvez ce monde pour le voir vous échapper telle cette attirance qui me pousse à ma destruction. La vie est éphémère tout comme ces sentiments qui rendent malades chaque homme au moment le plus sombre de sa vie. Ces sentiments qui coulent dans nos veines tel un poison mortel. Pas la peine de chercher un remède il n'en existe aucun, votre seule chance de survie et de plonger corps et âme dans ce flot qui vous engloutira pour vous rendre tellement humain. L'amour, la haine … Deux sœurs qui ne peuvent vivre sans l'autre tout comme la vie et la mort. Tout serait si simple sans elles … mais d'un ennui mortel. Nous avons besoin de ça pour vivre même si dans certains cas cela s'apparente plus à une survie. Le monde n'est pas fait pour l'homme au contraire même. Je soupire alors que la porte craque sous mon poids alors que je tente de la refermer sur ton visage au sourire narquois qui me donne la nausée. « Quel accueil ! Continue comme ça, tu es un vrai soleil. » Je lève les yeux tout en montrant mon agacement à ton comportement pour le mieux enfantin. Je ne suis pas ta sœur, je ne suis pas ton amie et je ne le serais jamais. Vu la lueur qui brille dans ton regard je peux parier que tu penses la même chose malgré la douleur que j'en ressens. Tu es tellement différent de lui, mais tellement semblables sur de nombreux points. Tu ne peux nier toutes ses ressemblances qui te lie en tant que frère à l'homme qui sera mien sous peu. L'amour n'est guère une chose courante dans votre famille à croire que la négation de tout ce qui caractérise l'homme est votre marque de fabrique chez les Djovack. Je connais très bien cette réalité que tout fille saine d'esprit aurait fuit mais je ne suis pas saine et mon comportement le prouve. Je reste aussi passive que peut l'être un agneau en train de se faire dévorer par un loup alors que son dernier souffle est venu. J'accepte tout simplement de peur de retourner à cette vie qui n'est plus faite pour moi. Oui je choisis le chemin de la simplicité mais après avoir enfoncé un couteau dans la poitrine de son père, je crois mériter ce repos bien mérité. Nikolai m'aime t-il ? J'en doute fortement … Je reste pour lui sa meilleure attraction digne d'être garder auprès de lui pour attirer sa convoitise et pour lui donner une lignée de bâtards digne de ce nom. Les contes de fées n'existent pas et malgré le goût amer qui s'attarde dans ma bouche, je sens le poids de mes désillusions sur mes épaules.

Tu ne me laisse guère le temps de rétorquer avant de rentrer sans le moindre mal tout en me forçant à faire un pas en arrière. Mes doigts s'accrochent au bois jusqu'à ce que leur jointures blanches viennent à être douloureuse. Je serre les dents pour ne pas hurler de douleur mais aussi de rage en te voyant de pavaner comme un coq que tu ne seras jamais. Le vilain petit canard de la famille … Ton frère ne te porte guère dans son cœur et je ne parle pas du dégoût qui se dessine sur son visage lorsque ton prénom vient à franchir le barrage de ses lèvres tout en les écorchant. Je t'ai laissé une chance de me prouver le contraire mais ton comportement n'a fait que renforcer le peu d'estime que j'ai pour toi. On récolte ce que l'on sème et tu en ai la preuve vivante en étant aussi mauvais avec les autres. Mais tu vois dans un sens je te comprends tellement. Reniée par une famille dont prononcer mon prénom est un crime à présent, ma seule famille réside en la personne de ton frère. Oui, je m'accroche à lui de peur de finir seule même si la solitude est mienne depuis maintenant de nombreuses années. « Je viens en paix terrienne, pas la peine de me broyer le pied. Tu es bien agressive pour une poule de luxe. Peu importe, tu auras qu’à lui dire que je suis venu lui amener… ceci. » Tu m'agace sous tes airs supérieurs qui sont propres à ta famille. Seul père a gardé une légère part d'humanité même si son affection pour moi n'est le fruit que de ses bijoux de famille. Je devrais être choqué d'être vu comme les autres que comme une fille jolie mais sans plus mais non. Je ne suis pas le chienne de ton frère même s'il se pavane à mes côtés comme si j'étais un vulgaire bijou. Je trouve mon compte dans cet arrangement … On devient un très bon menteur quand on arrive à se mentir à soit même à y croire. Comme tu peux le voir je suis une experte en la matière. « Garde tes sarcasmes pour toi et essaye de te renouveler à croire que le manque d'originalité est une tare des Djovack dont tu n'as pas échappé. Et je suis sur que ton frère sera ravi de voir toute l'attention que tu lui porte » Un sujet qui fâche pour les deux frères. Le sang vous lie pourtant la haine est votre sentiment réciproque à propos de l'autre. Tellement pathétique ….

Tu pose le dossier pour t'approcher une nouvelle fois de moi. Ton regard glisse le long de mon corps tout en me procurant des frissons qui descendent le long de ma colonne vertébrale alors que la nausée me prend. Je me sens tout à coup pathétique d'être attiré par l'homme immonde que tu es. Cet homme aussi tentant et séduisant que détestable. Dès que ta bouche s'ouvre tu perds tout ton charme à moins que ce ne soit le contraire alors que je frémis d'impatience de boire une nouvelle vacheries de ta part. « Sympathique cette robe. Blanche, aussi terne que toi. » Un petit rire m'échappe alors que sa remarque me pique à vif. Je suis belle cette observation est indéniable et le fait que, toi, tu vienne à le nier pire à t'en moquer ne me rend guère plus sympathique à ton égard. « Venant de ta bouche, je prends cela pour un compliments. » Je te défie du regard alors que tu repars vers la porte que tu ne souhaite guère franchir. Pourquoi ? Je te déteste tant pourtant j'ai cette envie de te garder auprès de moi encore quelques minutes même si celles-ci deviennent les pires de mon existence. J'attends les coups que tu vas m'assener avec un plaisir malsain que je partage tout autant que toi. « Simple curiosité, tu occupes tes journées comment ici ? Tu parles avec tes amis imaginaires ? » Mes lèvres se pincent l'espace de quelques secondes alors que tu viens une nouvelle fois un point sensible. Je ne supporte l'impression que tu donne de lire en moi tel un livre ouvert. Me préserver de toi semble impossible pourtant je lutte avec mes seules armes : mes mots. Suis-je un adversaire digne de toi, je n'en doute pas … « Ta vie doit être d'un ennui mortel pour que tu vienne ici pour un simple bout de papier, pauvre petite chose. J'en aurais presque pitié et pour ta gouverne ils te donnent le bonjour bien que ton odeur les indiffèrent. » Je rentre une fois de plus dans ton jeu alors que je lance un regard en arrière vers mes pseudo amis imaginaires. Mes démons pour être plus précise qui ne cessent de me tourmenter.
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Luka S. Djovack
Luka S. Djovack

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MessageSujet: Re: « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia   « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia EmptyMar 20 Sep - 11:15

Douce rencontre, que le hasard lui permettait en cette matinée morose. L’allure gracieuse, sa silhouette fine, sa robe aussi terne soit-elle… tout ceci restait toujours plus plaisant que le corps gonflé par la fierté de son frère aîné. Loin de formuler cette pensée à haute voix alors que son regard l’avait rapidement sondée avant qu’il n’entre dans l’appartement tel un voleur, il se contenta de quelques remarques acides à l’égard de la jeune femme. Elle l’avait bien cherché, avec son regard de peste prête à lui sauter à la gorge sitôt qu’il aurait le dos tourné. Il fallait toujours apprendre à se méfier de ses ennemis, c’était bien une règle que les Djovack se devaient de retenir pour exister, un enseignement qui découlait du paternel de la famille, celui-là même qui avait si bien élevé son fils aîné, et qui avait exilé le cadet au rang de rebut de la famille, à sortir uniquement en privé. Qu’importe. Il était bien loin des obsessions familiales à cet instant précis, tandis que la simple présence de cette étrangère sur le pas de la porte n’avait fait qu’occulter Nikolai de l’endroit. L’accueil n’avait pas été des plus rayonnants, mais Luka semblait y être bien malheureusement habitué, plus particulièrement depuis qu’il avait eu l’idée pleine de nostalgie de revenir sur les traces de sa famille, dans sa ville natale. Pas de quoi valoir le détour, si ce n’est un infime face à face avec la créature qui se dessinait encore dans l’entrée de l’appartement, à quelques pas de lui. Simple catin pour son frère aîné, elle ne devrait pas éveiller en lui plus d’attention que de la véhémence et du dégoût et pourtant, alors qu’il l’observe de loin, il ne peut s’empêcher de ressentir cette… irrépressible envie d’en savoir plus sur elle. Pas seulement d’ailleurs. Il avait envie de la découvrir toute entière, histoire de pouvoir se l’approprier plus encore que ce que Nikolai ne pourrait jamais avoir venant d’elle. La réalité lui vrilla rapidement l’esprit, alors qu’il se reprenait, éloignant toutes ces pensées parasites de sa tête, pour se concentrer sur l’essentiel. Cette joute verbale, qui ne semblait être que ce qu’ils partageraient, de toute leur vie peut-être. Cette concurrence à être le plus vache avec l’autre, ce besoin de s’entrechoquer avec l’autre, comme pour maintenir une barrière pour ne pas céder à un appel bien plus subtile encore. Elle avait mille défauts, elle devait avoir mille voire même plus encore de défauts, sans quoi il ne pourrait que se contenter d’envier son frère aîné pour avoir assez de fierté pour s’approprier ce de quoi il est loin d’égaler la perfection. Qu’elle ne se fourvoie pas, à sortir les griffes sans aucune raison. Il n’était pas venu pour elle, il n’était pas venu pour l’attaquer sur son propre terrain qu’elle avait certainement eu largement le temps de s’approprier, prisonnière entre ces murs avec au final, bien peu d’occupations pour prolonger ses journées. A moins qu’elle préfère les voir s’écouler à toute vitesse, laissant son extraordinaire beauté se faner loin des autres, sous le regard d’un seul homme qui n’y prêtait qu’une vulgaire attention, quand il avait besoin de tirer son coup. Elle méritait tellement plus, mais elle ne semblait pas le savoir elle-même, alors pourquoi se fatiguer à la valoriser là où elle ne semblait même pas vouloir le mériter ? Tant pis. Il avait posé le dossier sur la table, ce sourire amusé sur le visage alors qu’il sentait toute cette tension peser dans la pièce. Elle attendait à la fois qu’il parte, ou qu’il reste… comme pour combler la solitude qui se lisait sur chaque trait de son visage. « Garde tes sarcasmes pour toi et essaye de te renouveler à croire que le manque d'originalité est une tare des Djovack dont tu n'as pas échappé. Et je suis sur que ton frère sera ravi de voir toute l'attention que tu lui porte. » Vagues sarcasmes auxquels elle se livrait également à présent, désireuse de jouer sur le même terrain que lui, avec une pointe d’attaque en plus. La famille cette chose qu’elle ne semblait pas connaître tant elle était seule, cette chose qu’il ne connaissait pas non plus tant il était expulsé de la sienne, le fils indigne sans pour autant en être honteux. Faire partie des Djovack était comme une tare aux yeux de Luka, s’il fallait que pour ça il ressemble à l’homme qui était son frère. L’homme qui, pour manquer à une femme, devait la cloîtrer dans un appartement, seule et perdue dans une ville brûlante comme Prague. Pathétique. Il l’était tout autant qu’elle, vulgaire poupée de chiffon qui se laissait faire, à croire qu’elle se pensait incapable de marcher dans une rue sans se perdre.

Quelle blague, quelle illusion ces deux là offraient à la si belle société tcheque quand ils se pavanaient l’un avec l’autre. L’image du malheur, grimé et habillé de son plus bel accoutrement de paillettes pour exister aux yeux des autres, sous l’image d’un piètre bonheur. « Ne le lance pas dans une telle erreur. Ce n’est pas de l’attention… il n’y a sûrement qu’une fille comme toi pour lui porter la moindre attention. C’est plus une obligation que quoique ce soit d’autre. Il était un peu trop épais pour que je le glisse sous la porte et pour ce qui est du courrier, le timbre aurait été trop cher. » Oh non, il était loin de vouloir apporter quelque attention que ce soit à son frère aîné. Il ne la méritait pas. Il y avait beaucoup de choses dans sa vie que Nikolai ne méritait pas, mais cela importait peu. Il n’était pas là à cet instant précis alors pourquoi fallait-il que cette misérable fille lui amène tant de mauvaises pensées ? Ce n’était pas parce que sa vie devait graviter autour de lui et lui seul, que ça devait être le cas de Luka également. Alors qu’il s’approchait d’elle tout en se rapprochant irrémédiablement de la porte, il crut voir le regard de défi de la jeune femme se défiler, l’espace d’un court instant. Cherchait-elle à fuir le flot de pensées qui pouvait la traverser rien qu’en regardant le deuxième Djovack ? Hm. Intéressant. Pour une fraction de seconde, il sentit comme un soulagement s’emparer de lui à l’idée de ne pas être le seul à avoir la sensation de manquer de se brûler les ailes à chaque fois que leurs regards se rencontraient. C’était une cruelle erreur que de rester dans cet appartement subitement minuscule avec elle. Une erreur très tentante, à laquelle il se laissait bien aller, s’attardant à l’observer de bas en haut, et de haut en bas, laissant comme l’impression de graver les traits de son corps dans son esprit, avant de reprendre toute contenance. Terne. Elle ne l’était pas tant que ça mais ici, éteinte, perdue, seule, elle l’était. Sans saveur, fade, comme mourante tandis que personne ne semblait décidé à poser les yeux sur elle. Du moins, personne parmi les vases et autres bibelots qui pouvaient entourer son monde. Ridicule monde qui s’étendait à deux cents mètres carrés autour d’elle, fait de marbre blanc et d’un luxe bien éphémère en comparaison de ce que Prague pouvait offrir comme délices. Il ne prit pas la peine de répondre à sa réponse à elle, acerbe comme d’habitude puisqu’elle était instinctivement sur la défensive. Tant pis. Le dialogue ne serait jamais leur fort. Il s’engagea donc vers la sortie, avant d’être pris par une nouvelle question, simple curiosité maladive, ou peut-être de quoi remuer le couteau dans la plaie. Peut-être qu’elle finirait un jour par ouvrir les yeux, pour briser ses chaînes juste le soir du bal avant de devoir rentrer pour minuit pile. De quoi vivre, palpiter, exister. Il avait touché le point juste, au vu de la réaction corporelle de son interlocutrice. Quelques signes qui ne trompaient pas, qui accrochaient ses iris bleus sur une zone de son visage. Lèvres pincées, regard blessé, froncement de doute. Et puis elle se reprit. « Ta vie doit être d'un ennui mortel pour que tu vienne ici pour un simple bout de papier, pauvre petite chose. J'en aurais presque pitié et pour ta gouverne ils te donnent le bonjour bien que ton odeur les indiffèrent. » Il ricana silencieusement, s’appuyant contre la porte d’entrée le temps de la regarder, avant de se décider à se décoller de celle-ci pour s’approcher de la silhouette si plaisante du jouet sexuel de son frère aîné. « Je m’estime chanceux, je ne suis pas ici pour plaire aux fantômes. Et n’aies pas pitié pour moi… contente-toi d’avoir pitié pour toi, ce sera déjà largement suffisant. » Son regard chercha celui, sombre et profond, de la jeune femme, avant qu’il ne se prenne à un brin d’ironie, pour reprendre contenance alors qu’il se perdait dans de nouvelles admirations de la femme lumineuse qu’elle pourrait être. « Pauvre petite chose… enfermée entre quatre murs. Docile et fragile. Aveugle à tout ce qui te tend les bras trois étages plus bas. Il ne t’enchaîne pas au radiateur, c’est déjà une chance. Dis-moi, qu’est ce que tu as tant cherché à fuir pour te contenter de rester dans cet appartement sans intérêt et écarter les cuisses quand on te le demande ? » Paroles acerbes qui sortirent de ses lèvres, pour les esquinter légèrement, alors qu’une vague de remords l’envahissaient pour un court instant. Ils semblaient être pareils, sauf qu’il avait été assez fort pour ne pas plonger sous la dépendance de quelqu’un. Il la comprenait et pourtant le regard glacial qu’elle posait sur lui l’empêchait d’avoir la moindre compassion à son égard. Elle ne cherchait rien de plus que des piques en plus, comme si celles-ci allaient pimenter sa journée. Il aurait pu s’excuser, en toute logique puisque ses paroles avaient tout pour être des mots déplacés. Mais il n’en fit rien, conscient que c’était ce qu’elle attendait. Etre torturée encore un peu plus dans sa vie de château pour en arriver à la détester et qui sait, à vouloir s’en détacher un beau jour. Il ne faisait que voir la vérité, la faire percer à travers les épais rideaux qui couvraient les fenêtres de cet appartement, mais elle le haïssait pour ça mais pour elle, il semblait être prêt à endosser le rôle du bourreau. Quel paradoxe.


Dernière édition par Luka S. Djovack le Lun 10 Oct - 0:16, édité 1 fois
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Saskia A. Vladislav
Saskia A. Vladislav

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MessageSujet: Re: « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia   « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia EmptyLun 3 Oct - 10:45

Pourquoi toi ? Alors que le bonheur me tend les bras dans ceux de ton frère et non dans le tien. Rien que ta présence suffit à me sentir oppressée alors que je sens encore ton regard lécher ma peau. Tout serait si simple si tu n'avais pas fait irruption dans ma vie. Il ne t'a fallut que d'une fois pour la marquer de tes sarcasmes et de cette attirance qui m'étouffe. Tu dois bien te douter que ma fidélité n'est guère importante pour ton frère tant que je lui appartiens dans son appartement pourtant l'idée que je puisse te laisser gouter à mes charmes me rebute. Pas toi, tu ne le mérite pas. Pire je me demande encore ce que tu viens ici alors que de nos jours la poste fait des miracles. « Ne le lance pas dans une telle erreur. Ce n’est pas de l’attention… il n’y a sûrement qu’une fille comme toi pour lui porter la moindre attention. C’est plus une obligation que quoique ce soit d’autre. Il était un peu trop épais pour que je le glisse sous la porte et pour ce qui est du courrier, le timbre aurait été trop cher. » Un sourire se dessine sur mes lèvres face à tes mots qui sonnent tellement faux en sortant de ta bouche. Comment deux frères peuvent ils se haïr à ce point ? Je ne les comprends pas, je leur en veux en quelque sorte de gâcher ce trésor inestimable par fierté. Je donnerais tout pour avoir la chance de revenir dans ma famille sans voir leur regard briller de haine à mon égard. Au fond je suis à présent orpheline d'une famille qui préfère me savoir morte que vivante. Je ravale ma peine de peur que tu puisses l'utiliser contre moi une fois de plus à croire que tu te régale de la souffrance des autres. Tout serait plus simple si j'avais la force de tout abandonner en prenant la fuite une bonne fois pour toute. Mais non au lieu de ça, je me jette corps et âme dans cette joute verbale qui n'a aucun sens si ce n'est te voir auprès de moi un peu plus longtemps. Tu m'agace tant pourtant j'ai l'envie de te connaître encore plus. Un homme ne peut être aussi mauvais que toi sans raison. « Et en plus tu es radin, c'est de mieux en mieux chaque jour. » Il est très vénale de ma part de t'attaquer sur ce sujet en connaissant la richesse qui fait le pouvoir de ta famille. Mais je ne peux m'en empêcher alors que je connais très bien le dégoût que tu as envers ton père en particulier. Cet homme qui t'a nourri alors que tu n'étais encore qu'un enfant et qui t'as éduqué. Certes pas de la meilleure façon mais sache que si tu ne lui importais que peu, tu ne serais pas devant moi à présent. Je suis mal placée pour parler d'amour pourtant je garde cet espoir de t'ouvrir les yeux sur ta famille.

Te voir si près de la porte sur laquelle tu t'appuie me rend malade même si je n'ai pas le courage de te supplier de rester. Pourtant tu semble entendre mes plaintes muettes alors que tu t'approche de moi avec ton sourire arrogant qui te va si bien. « Je m’estime chanceux, je ne suis pas ici pour plaire aux fantômes. Et n’aies pas pitié pour moi… contente-toi d’avoir pitié pour toi, ce sera déjà largement suffisant. » Je lève les yeux au ciel alors que soudainement tu deviens d'un ennuie mortel à croire que ton stock de vacheries à me lancer au visage est vide. Je ricane doucement alors que mes mains se posent sur mes hanches tout en me forçant à me cambrer. Vague tentative de ma part pour te prouver que tes mots ne m'atteignent guère et de toute façon s'ils avaient cette chance tu serais bien sur le dernier à le savoir. « Change de refrain s'il te plait, je connais déjà celui-ci par cœur. » Je te force à me blesser encore plus à croire que venant de ta part je peux accepter pleins de chose. Pire j'en demande encore. Brûle mes ailes, déchire mon âme pour que mon dernier souffle soit poussé au creux de ton oreille. Je divague alors que je devrais tant vouloir ton départ. Oui je le devrais … « Pauvre petite chose… enfermée entre quatre murs. Docile et fragile. Aveugle à tout ce qui te tend les bras trois étages plus bas. Il ne t’enchaîne pas au radiateur, c’est déjà une chance. Dis-moi, qu’est ce que tu as tant cherché à fuir pour te contenter de rester dans cet appartement sans intérêt et écarter les cuisses quand on te le demande ? » J'encaisse avec douleur chacun de tes mots dont la part de vérité me donne la nausée. Je me cache de cette réalité bien trop dure pour que je vienne à la contempler avec aisance. Je suis une trainée et cette réalité me fait mal surtout quand elle vient de toi. Pourtant je ne comprends pas pourtant tu reste ici alors que pour toi, je ne suis une femme qui ne vaut même pas un coup d'œil pour être fade. « Cesse de prendre tes rêves pour la réalité et mes cuisses ne regardent que moi et ton frère ! A moins que cela soit le motif de ta venue … Mais désolé je ne fais pas dans la charité ! » Je me sens tout à coup faible alors que mes mots perdent de leur sens. Pire je me sens perdre face à toi, chose qui m'est insupportable.
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Luka S. Djovack
Luka S. Djovack

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MessageSujet: Re: « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia   « Don’t underestimate the things that I will do » ♛ Luka & Saskia EmptyLun 10 Oct - 0:23

Pourquoi continuer sur cette voie là ? Pourquoi poursuivre ce qui sonnait comme une simple joute verbale qui ne leur faisait que passer le temps dans une journée comme les autres ? Comme pour prolonger chaque fois un peu plus leurs entrevues, ils étaient là, face à face, seuls dans cet appartement à se livrer aux mêmes gué-guerres qu’habituellement, ça leur allait si bien. Force de l’habitude sans doute, c’était peut-être ça qui faisait qu’ils continuaient, encore et toujours sans se lasser. Du moins, en apparences. Il était là, piètre imbécile à lui servir de distraction là où elle ne verrait jamais rien d’autre que l’image que son frère lui avait foutu dans la tête. Un type raté, ambitieux certes, mais pas à la hauteur des exigences de la vie, orgueilleux et arrogant. Que la vie devait être facile pour Nicolaï s’il voyait les choses de cette façon, que la vie était devenue facile pour cette fille qui lui faisait face à cet instant précis. Un substitut d’idée de son frère aîné, pas de quoi avoir le moindre intérêt. Dès leur première rencontre, l’idée de la jeune femme avait été déjà fait sur lui, alors pourquoi il s’entêtait encore et toujours à vouloir continuer dans cette voie ? Perte de temps dont il n’avait pas besoin dans sa vie, tout comme il n’avait pas besoin de sentir un autre regard plein de jugements posé sur lui, encore moins venant d’une pauvre fille placée sous la coupe de son frère. Aucune de ses piques à elle n’arrivait à l’atteindre lui, mais au fond, ce n’était pas vraiment ce qu’elle semblait rechercher, sans doute qu’elle faisait juste ça pour lui donner de quoi répondre, de quoi la blesser encore un peu plus. Ca pouvait toujours lui permettre de se sentir vivante dans cet appartement où elle pouvait crever sans que personne ne s’en rende compte. Si ce n’est lui, Luka, la personne qu’elle semblait le plus détester en ce bas monde. Quelle belle ironie à voir, quelle belle ironie à jouer chaque fois un peu plus. Il était celui qui la faisait se sentir vivante à chaque fois qu’ils se voyaient, lui qui lui prêtait un semblant d’attention, même si ce n’était que piques à la pelle et regards partagé entre la lubricité et le dégoût. Après tout, elle était les deux à la fois… une jeune femme caractérielle, attirante, pleine de répondant et en même temps, un esclave des temps modernes complètement asservie à son frère, cet homme qu’il détestait tant.

C’était inexplicable, une sensation qui battait dans ses veines à chaque fois que son regard tombait sur Nicolaï, à chaque fois qu’ils se retrouvaient tous les deux dans la même pièce et que la tension remontait d’un cran. Depuis toujours ou aussi loin qu’il s’en souvienne, les choses avaient été ainsi entre eux deux. Rien de plus que de la concurrence, puis de l’envie, qui était avec le temps, devenue de la haine pure et dure. Ils ne se comprenaient pas, eux non plus, ils étaient trop différents pour se comprendre, l’aîné le gentil fils qui avait tout pour faire la fierté de son père, et le cadet, vilain petit canard qui n’avait rien pour lui décidément. « Et en plus tu es radin, c'est de mieux en mieux chaque jour. » Il se surprit à avoir un léger ricanement à cette phrase, amusé par cette remarque. Il n’était pas celui des Djovack qui roulait sur l’or au point d’être assez imbu de lui-même pour se payer des poules de luxe vingt-quatre heures par jour, posées comme un bibelot au milieu de l’appartement, juste ici pour attendre, et être prêtes au bon moment. Pourquoi se fourvoyer d’une telle remarque, venant d’une femme qui ne dormait pas dans son lit, qui ne dormait pas dans son appartement et qui ne portait même pas des vêtements qu’elle avait pu s’acheter avec un quelconque argent qu’elle aurait durement gagné ? Dieu seul savait d’où elle venait, mais une chose était sûre, dans le monde de Prague, sous la coupe de Nicolaï, elle ne pouvait pas vraiment se permettre de parler d’argent quand elle ne disposait pas du sien, mais de celui des Djovack. Pas de quoi rebondir à haute voix, Luka se contenta de laisser cette remarque monter vers d’autres cieux et être oubliée là où il n’y avait pas lieu d’être, il y avait bien meilleur sujet sur quoi discuter, si tant est que la conversation reprenne un tant soit peu son bon goût d’antan. Il allait s’engager vers la sortie, prêt à poursuivre sa journée avec d’autres occupations plus intéressantes, mais il n’en fit rien, arrivé près de la porte d’entrée, il s’arrêta, pour faire volte face, piqué au vif dans sa curiosité par une question qui était venue naître dans son cerveau. Eh oui, il avait encore de quoi réfléchir et se poser des questions, n’en déplaise à son interlocutrice du moment. Pique à laquelle elle répondit par une autre pique, et ainsi de suite, alors qu’ils reprenaient leur gracieuse séance de joute verbale, incapable de savoir où celle-ci finirait par s’arrêter. Cruelle erreur d’ailleurs, puisque sans doute il franchit les barrières de l’interdit, les barrières des paroles de trop.

« Cesse de prendre tes rêves pour la réalité et mes cuisses ne regardent que moi et ton frère ! A moins que cela soit le motif de ta venue… Mais désolée je ne fais pas dans la charité ! » La faiblesse de la réponse de la jeune femme le laissa encore plus hagard. En plus d’avoir été aux limites de l’indécence, il avait frappé juste, malgré son emportement, malgré l’orgueil qu’il avait mis dans la phrase qu’il lui avait adressée. Quelques mots, qui l’avaient également blessée dans une certaine fierté, là où la vérité commençait à approcher. Il était dans le vrai, et il venait de repousser ses limites plus brusquement encore qu’il ne l’aurait imaginé. Elle se retrouvait là, comme une pauvre petite bête au regard subitement empli d’une lueur de faiblesse, de dégoût mais pas vraiment envers lui, plus envers les mots qu’il avait pu avoir. Que dire, que faire ? L’espace d’un instant, il l’observa, comme pour essayer de la sonder, de comprendre ce qui pouvait bien traverser son esprit. Un instant perdu au milieu des autres, pendant lequel il vrilla le regard de son interlocutrice, piqué au vif, incapable de trouver quoi dire. Et puis, il finit par lâcher l’affaire. Peu importe quelle part de fierté de la jeune femme il avait pu atteindre. Elle n’avait pas cherché à l’épargner non plus et comme elle le disait si bien, beaucoup de choses la concernant ne regardaient que Nicolaï et elle… leur couple de toc qui semblait leur convenir à la perfection. Pourquoi chercher plus loin là où il n’y avait rien ? Il n’y avait rien, oui, elle avait été vidée par cette vie de plastique qu’il lui avait donnée, gâchée déjà par un homme qui n’en avait franchement rien à foutre d’elle, à part pour un quelconque titre de propriété qui la plaçait presque au rang d’objet. Objet sexuel ou de ce qu’ils voulaient, ça ne le concernait pas, et c’était sans doute mieux ainsi. C’est ainsi qu’il finit par avoir un nouveau ricanement, détournant un instant le regard, avant de plonger son regard dans les yeux de la jeune femme, peut-être pour observer la réaction que son couperet allait pouvoir entraîner chez elle. « J’ai pas besoin de toi. » Il s’écarta dans un pas en arrière, avant de reprendre, le ton quelque peu plus tendu, à croire qu’il ne se contrôlait plus vraiment. « Pas besoin de ta charité, je suis pas comme mon frère, j’ai pas besoin de forcer une femme pour ça. » Peu importait qu’elle le contredise ou non, elle n’était pas le genre de femme à respirer le bonheur, elle pouvait toujours dire ce qu’elle voulait, il avait déjà son idée bien faite sur le ‘couple’ qu’ils formaient tous les deux, et au final, peu lui importait. « Et c’est pas parce que t’as besoin de la mienne pour attirer l’attention de quelqu’un que c’est réciproque. » C’est ainsi qu’il laissa à nouveau ce vague regard entre dégoût et plaisir gâché se poser sur la jeune femme, avant de finalement faire volte face, il n’avait plus rien à faire ici de toute manière, elle pouvait toujours s’arranger pour se trouver une toute autre compagnie, il n’avait plus rien à tirer de la sienne à elle.
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