Je me nomme anastázie majka, novak, je suis née à prague, république tchèque, il y a 20 ans. Je suis tchèque, mais je possède quand même des origines bosniaques dont je suis très fière. Je suis célibataire. Je suis étudiante en droit. Le groupe auquel je souhaiterais appartenir est gucci. On m'a déjà dit que je ressemblais à magdalena frackowiak.

Bonjour moi c'est maddie, j'ai 16 ans et je viens de gironde, je pourrai venir 5j/7j. J'ai connu le forum par bazzart et je pense qu'il est tout simplement parfait. Finalement, si j'ai bien lu le règlement, j'ai pu voir que le code est ok svet'.

« Merci de tout coeur de votre présence et de votre soutien sincère à cette heure où notre famille perd un être cher. Elle a beaucoup souffert. Ma fille s'est battue contre la maladie jusqu'au jour où, dans l'humilité, elle a accepté son destin. Vous êtes cordialement invités à venir boire et manger à la maison en sortant du cimetière. De là où elle est maintenant, Anastázie s'en réjouira. » Un silence de mort, un ange qui passe et pour seul bruit, les poignées de terre qui recouvre petit à petit le cercueil de la jeune Anastázie qui, vaincu par la leucémie, laisse un vide profond dans le coeur de ses proches et un trou sans fond dans le coeur et l'âme de ses parents. Son père, un homme grand, froid et imposant, observe méticuleusement le funeste spectacle qui se déroule devant son regard vide d'expressions, de tous sentiments ultérieurs à la tristesse et à la douleur. Une main se pose sur son épaule, il ne prend pas la peine de se retourner. « Chéri, je...je suis enceinte. » A nouveau ce long moment de silence, ce vide imposé par une mort soudaine, mais bientôt balayé par la stupéfaction et une lueur d'espoir. Un miracle, est-ce possible ? Un véritable miracle. Un sourire, un baiser, des promesses. Monsieur et madame Novak jure que plus jamais les cieux ne leur prendront un autre enfant. Il parait que la mort n'est pas la mort, qu'elle est la fin de la vie sur terre, mais certainement le début d'une autre existence. Adieu Anastázie, repose en paix. Ta famille et tes amis te disent aujourd'hui qu'ils t'aiment. Bientôt, une autre prendra ta place.

« Anastázie Majka Novak ! Tu vas être en retard à ton cours de danse. » Vêtu d'un tutu rose bonbon et d'un cache-coeur de couleur crème, un chignon tiré à quatre épingles sur le dessus du crâne, la petite Anastázie descendait les escaliers d'un pas lasse traînant ses chaussons de danse derrière elle comme un prisonnier traînerait un boulet accroché à sa cheville. « Maman, je ne veux pas y aller. Je déteste ça. » Anastázie détestait la danse comme on déteste les épinards. Elle avait horreur de la musique classique, du tutu rose bonbon qu'elle devait se mettre sur le dos, des chaussons trop serrés qui lui lacéraient les chevilles et de cet horrible chignon dont les pinces crocodiles lui rentraient dans la crâne à lui en donner des migraines. « Ne dis pas n'importe quoi, tu adores ça voyons. » La jeune Novak était perdue entre la tristesse et la colère. Sa propre mère ne connaissait même pas ses goûts ou, du moins, elle se focalisait sur les goûts de sa défunte fille aînée ce qui avait pour don d'exaspérer Anastázie qui avait l'impression d'être la mauvaise doublure d'un ballet. « Non, c'est l'autre qui adorait ça, pas moi. » A l'instant même où elle prononçait ces mots, le visage de sa mère se décomposa comme si sa fille venait de lui balançait une vérité grosse comme le monde en pleine face. Cela dit, elle ne regrettait pas ses paroles, elle en avait marre d'être tout le temps comparé à sa soeur, elle n'était pas elle, mais ses parents ne l'entendaient pas de cette oreille. « Je t'interdis de la nommer ainsi ! Elle s'appelle... » « Anastázie, je sais. »