Je me nomme Pryska Belov-Leltsine, je suis né(e) à Saint-Pétersbourg, il y a 18 ans. Je suis russe, mais je possède quand même des origines tchèques qui dont je suis très fière. Je suis célibataire. Je suis lycéenne. Le groupe auquel je souhaiterais appartenir est gucci. On m'a déjà dit que je ressemblais à zippora seven

Bonjour moi c'est velvet.irony, j'ai 16 ans et je viens de Lorraine, je pourrai venir 5j/7. J'ai connu le forum par bazzart et je pense qu'il est très beau et original Finalement, si j'ai bien lu le règlement, j'ai pu voir que le code est ok, svet

« Allez, Vitaly, s’il-te-plait ! » je le supplie encore une fois alors qu’il s’apprête à partir. J’ai toujours été très proche de mon frère mais depuis un an, il a eu tendance à s’éloigner de moi. Maman dit que c’est parce qu’il a seize ans et que je n’en ai que douze. Moi, je crois qu’elle est bien contente parce que je l’ai entendue dire à tante Annie que depuis un an, Vitaly sort de plus en plus tard, qu’il est plus secret et qu’elle ne voudrait pas qu’il m’entraine dans ses mauvaises habitudes. Mais moi, je pense que Vitaly est génial et que de toute façon, c’est la faute de Maman si elle n’est pas contente. Elle n’est jamais contente et puis, elle est bien trop occupée par les réceptions qu’elle organise pour se soucier de ce que fait Vitaly de ses journées et de ses nuits. « Vi ! Emmène-moi avec toi ! » je m’écrie en m’agrippant à son bras de toutes mes forces. Il lève les yeux au ciel, tente de se détacher avec une moue mi-exaspérée mi-attendrie. « Je t’en prie Prys, tu ne peux pas venir avec moi, tu le sais bien. » Son ton est calme et doux, je sais qu’il essaye de m’émouvoir. « Non ! Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas t’accompagner ! J’ai douze ans, je ne suis pas un bébé ! » j’insiste. « Tu exagères, je vais retrouver des amis. » Je lui lance un regard noir. « Et alors, ça change quoi ? Avant, tu me laissais toujours venir avec toi et je connaissais tous tes amis ! » je me plains. Pas besoin d’être un génie pour deviner qu’il commence à en avoir assez de mes jérémiades et il m’envoie bouler en prétextant qu’il va être en retard. Je me prépare à passer mon après-midi à me morfondre quand une idée de génie m’apparait. Je n’ai qu’à le suivre ! Je lui emboite le pas, laissant quelques mètres entre nous pour parfaire ma filature. Tout se passe sans mal jusqu’à ce qu’il décide d’aller dans une rue gigantesque. Elle grouille de monde et la seconde où je le lâche des yeux me suffit à le perdre. J’essaye d’avancer mais je ne parviens pas à la retrouver et je commence à sérieusement paniquer quand une main se pose sur mon épaule. Je sursaute violemment et me retourne pour me trouver face à Vitaly qui me regarde avec un air à moitié soulagé et à moitié agacé. « Je t’avais dit de pas venir. » Il a l’air un peu énervé. « Et moi, je t’avais dit que je voulais venir » je réplique bravement. « Tu aurais pu te perdre, ne viens pas ici toute seule. » « Je ne suis pas toute seule, tu es avec moi et je sais que tu ne laisseras jamais personne me faire du mal. » Il esquisse un sourire et me prend par la main, histoire d’être certain de ne pas me perdre.
J’écarquille les yeux quand je me retrouve devant deux garçons qui doivent avoir le même âge que Vitaly et qui me regardent avec de grands yeux étonnés. « C’est quoi ça ? » demande le brun qui me fixe d’un regard froid. « Ma sœur. Pryska, je te présente Casper, et lui c’est Aleksei. » « Non mais depuis quand c’est une garderie ici ! » Le dénommé Aleksei le réprimande et m’adresse un sourire encourageant. « Ne t’inquiète pas, Casper n’est pas si méchant une fois qu’on le connait. » Je hoche la tête comme une enfant obéissante, impressionnée face à lui qui ne me regarde pas de haut et qui prend la peine de s’adresser directement à moi. Je décide aussitôt que je l’aime bien mais je me montre plus réservée pour l’autre, Casper, qui n’a pas l’air de beaucoup m’apprécier. Vitaly le prend à part, le ton monte mais pas assez pour que je puisse distinguer leurs paroles et quand il revienne, Casper lâche un faible « désolé » auquel je réponds par un sourire timide. Je rencontre enfin les amis de mon frère !


« Pryska ! » m’appelle mon frère en chuchotant. Ce soir, chose rare, mes parents sont déjà à la maison alors qu’il n’est qu’une heure. S’ils ont toujours laissé Vitaly vagabonder à sa guise, il n’en va pas de même pour moi. Ils s’opposent à toute sortie qui ne se fasse pas dans leur monde mondain et manifestent un intérêt démesuré pour mes études. Bien évidemment, ils ignorent tout de mon implication dans la bande. S’ils le savaient, je crois qu’ils tueraient Vitaly et qu’ils m’enfermeraient pour toujours. Alors je suis obligée de faire attention à mes notes et de faire semblant d’être la petite fille sage et parfaite qu’ils pensent que je suis. Vitaly est obligé de me faire sortir en douce mais la plupart du temps, c’est plus facile : mes parents sont de sortie et je prétexte des devoirs pour ne pas les accompagner. Ils ne se méfient pas. Quelles raisons auraient-ils de se méfier ? Ils me font confiance, je suis la fille parfaite. Je rembourre mon lit pour faire croire à une silhouette sous les draps avant d’ouvrir la fenêtre. J’ai pris l’habitude, je n’ai plus besoin de l’aide de Vitaly pour sortir, je n’ai plus peur de tomber. Nous pourrions passer par la porte mais ce serait moins drôle et nous aurions plus de risques de nous faire prendre.

Dès qu’il me voit, Aleksei m’ouvre ses bras et je m’y précipite. C’est le plus calme, le plus posé et le plus réfléchi de la bande. Heureusement qu’il est là pour rattraper les deux autres et pour retenir leurs ardeurs, parfois. Je fais partie intégrante du groupe maintenant, c’est un peu comme si j’étais leur mascotte au fond, la plus petite et la seule fille dans une bande de mecs, leur petite protégée. Casper m’adresse son habituel sourire en coin que j’aime tant et je me sens fondre. Si Vitaly est mon frère et que j’adore Aleksei, ce n’est en rien comparable à ce que j’éprouve pour lui. Casper, c’est celui qui m’a tout appris. C’est lui qui m’a fait fumer ma première cigarette, qui m’a appris à aimer l’alcool, c’est même lui qui m’a initiée au sexe. J’ai toujours été une gamine en admiration devant tout ce qu’il fait et ça me désole. Comment pourrait-il me voir autrement que la sœur de son meilleur ami, autrement que la gosse à qui il a tout appris ? Pourtant je sais que ce que j’éprouve n’est pas uniquement amical.