Je me nomme Brane Miloslav Oldrich, je suis né à Prague, République Tchèque, il y a 24 ans. Je suis tchèque, mais je possède quand même des origines autrichiennes qui dont je suis très fière. Je suis célibataire. Je suis chasseur de tête. Le groupe auquel je souhaiterais appartenir est Gucci. On m'a déjà dit que je ressemblais à Ed Westwick.

« Tu es une déception pour moi Milo. » Quel enfoiré. Mon paternel, voilà de qui il s'agit. Une déception, il en était une pour moi. Depuis des années maintenant, il n'était parvenu qu'à une chose, faire de ma vie un enfer. Pensionnat durant six années, puis études dont je ne voulais pas. Je suis une déception pour lui, simplement parce que je ne suis pas devenu le fils qu'il souhaitait, non je ne lui succèderais pas, j'ai un métier, un que j'ai choisi. Et cette obstination à m'appeler Milo, ridicule. Personne ne m'appelle comme cela à part lui et sans doute mieux comme ça. Mes rapports avec mon paternel ont toujours été tendus, sans doute parce que ma mère était une femme d'une inutilité effarante, aucune chance qu'elle donne son avis, ou encore qu'elle essaie de tempérer mon père, non, à part s'enfiler des martini et de la coke, elle ne sert à rien.

« Lâche ça, et tire toi de chez moi… » Une épave. Voilà ce qu'elle est, une épave. Depuis quelques mois j'ai pu assister à cela, une dégringolade ridicule, à base d'alcool tout d'abord mais qui a vite dérivé vers la drogue. Elle ne se rendait sans doute plus compte de qui j'étais, dans cet état je suppose qu'elle se foutait pas mal de savoir qui est son fils. J'avais dans la main une bouteille de vodka, une que je venais de lui arracher des mains en fait, elle avait ouvert cette bouteille en se levant et elle était quasiment vide. Cela n'aurait pas été si choquant si une heure à peine avait passé depuis son premier verre. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir honte d'elle, et surtout de la trouver répugnante, pathétique. L'image d'une mère, je suppose que la mienne n'est pas brillante. ' Tire toi de chez moi... , Sans doute ne se rend t-elle pas compte que c'est chez moi aussi, allez savoir.

« T’es un sacré enfoiré Brane, tu crois quoi ? Que je suis une pute ? » Autant dire oui, à l'origine je la prenais pour une sacrée salope, en même une fille qui écarte les cuisses plus vite qu'il ne faut pour le dire... bon je suppose que cela n'est qu'une conséquence de l'alcool qu'elle avait dans le sang. Mera est sans doute l'une des plus vieilles amies que j'ai, depuis le pensionnat en fait, nous étions ensemble là bas et elle fut ma première ' petite amie , c'est un bien grand mot, disons qu'elle fut la première fille à passer dans mon lit. Avec le temps je suppose que j'ai commencé à la voir simplement comme une occas'. Et elle a appris à me détester, parce que je ne l'aime pas, parce que je ne la respecte pas, parce qu'elle n'est rien de plus que cette fille avait qui je couche à mes yeux. Un enfoiré, voilà ce que je suis au final, selon elle.

« Je te paries vingt billets que je peux la convaincre de me suivre dans les toilettes. » Arej est le meilleur ami qui soit, oui on déconne bien, oui je peux avoir confiance en lui, et je dois dire que c'est en grande partie parce qu'on se ressemble. Notre rencontre date d'il n'y a pas si longtemps, trois années, durant lesquels il a perdu ce côté gentil garçon que je détestais pour devenir... plus comme moi dirons nous. Lui est photographe, et c'est en bossant avec que je l'ai connu. L'objet de la discussion ? Une blonde accoudée au bar, lançant des regards plus qu'explicite en direction d'Arej. Bien sur qu'il gagnerait mais ce ne serait pas drôle. Je refusais le pari, ou du moins je le modifiais. Une brune sulfureuse et collée à une armorie à glace, voilà qui ferait l'affaire.

« Tu l’as trouvé où celle là ? Sur le trottoir ? » Une coupe de champagne dans une main, un fille à la coiffure démodée et avec un style à faire peur, voilà ce que j'avais sous les yeux. Le mec à côté de moi ? Un styliste, c'était à lui de faire en sorte que cette pauvre fille devienne mannequin. Je me chargeais de trouver des filles comme elle, avec la taille qu'il faut, pour en faire des modèles uniques. J'aimais mon boulot, parce qu'autant le dire, être payé à reluquer des filles et a en faire des canons, il y a pire. Oui elle avait l'air d'une catin camée, mais peu importe, entre les mains d'un styliste elle finirait par être celle que je voyais derrière ses fringues miteux et son manque de style, je le savais. Je ne m'étais jamais trompé, du moins pas encore, un jour peut être, ça j'en doute, je ne me laisse pas avoir, les filles canons ça me connait, je les repère à des kilomètres.

« Lâche l’affaire, je fais pas partie de ton monde. » Elle est dans le vrai, cette fille avait l'apparence idéale, bon peut être un peu trop petite pour devenir une mannequin mais avec les bons accessoires, j'étais persuadé de pouvoir en faire une des meilleures. Mais elle a raison, elle ne fait partie de mon monde, un boulot de serveuse minable, un teint un peu terne, des vêtements venant sans doute d'une friperie quelconque... Elle est très loin des filles que je ramasse d'habitude pourtant, quelque chose dans son regard, une froideur, une distance qui me ressemble. Elle a quelque chose de plus que les autres, sans doute parce que je n'envisage jamais de coucher avec mes petites trouvailles, c'est différent pour elle. Elle a quelque chose qui me donne envie d'en faire plus qu'un nouveau projet, peut être une femme que je pourrais aimer ? Ne rêvons pas non plus.

Bonjour moi c'est rainbow, j'ai vingt ans et je viens de seine maritime, je pourrai venir 5j/7. J'ai connu le forum par une publicité sur bazzart et je pense qu'il est sublime, en plus d'être très bien travaillé, j'ai adoré le contexte qui plus est. Finalement, si j'ai bien lu le règlement, j'ai pu voir que le code est ok, alex'