fashion beats
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Andreiv D. Kral
Andreiv D. Kral

◮ POTINS : 104
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 10/09/2011
◮ AGE : VINGT-DEUX ANS
◮ EMPLOI : RENTIER
◮ SITUATION SOCIALE : Fiancé / Célibataire


Feuille de personnage
ϟ RELATIONS:
ϟ THINGS TO DO:
ϟ HUMEUR: Paresseux/Paresseuse

Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty
MessageSujet: Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]   Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] EmptySam 24 Sep - 1:35

Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] 920879nicolas8


❝ BURN HONEY, BURN !

    Le crépuscule tombait sur la capitale. Le léger vent berçant l'automne sur Prague ébouriffa mes cheveux. Le calme était à son paroxysme, quelques colombes volaient au-dessus des toits et les employés lambdas rentraient chez eux avec hâte. C'était une fin d'après-midi. Suffisamment tôt pour trouver des personnes promenant leur animal domestique dans les rues pavées mais suffisamment tard pour que des sosies de Kate Moss peuplent les rues paisibles, vêtues de combinaisons fluo venues d'une autre ère et de talons hauts. Je me contente de suivre aveuglement un chemin que j'avais emprunté tant de fois... La villa de Viktoria. J'y allais souvent, trop souvent. Pour combler mon ennui, me disputer avec elle, fumer un joint en regardant le Juste Prix à la télévision, se moquer des derniers couples et des nouveaux venus dans nos soirées sélects, pour philosopher sur la vie et la raison de notre existence, s'insulter, se frapper, baiser, écouter du reggae avec des bonnets caricaturaux, pleurer aussi, se plaindre de nos vieux, et encore et encore parler.. Viktoria était la seule personne que je pouvais supporter pendant des jours et des jours. Et parfois, il nous arrivait de rester blottis l'un contre l'autre pendant des semaines, nous disparûmes sous la couette sans laisser de trace. Mais cette fois-ci, je n'y allais pas pour Viktoria, je n'irais plus pour la voir. Juste pour tenter de percer un mystère, une situation qui m'échappait et me mettait dans l'embarras : Elektra.

    Elektra, dite le fantôme par feu sa soeur. Insignifiante, aussi inutile que le H de Hawaii, et surtout invisible. Elle était la preuve vivante que les êtres jumelés sont dissociables les uns des autres. Cependant, un soir, quelques semaines, un mois peut-être, après la mort de Vik, je fus surpris par elle. Je croyais être devenu tout bêtement fou. Fou à lier. Une réplique presque identique à Vik était apparu à la pièce, et avait capturé tous les regards des participants, le mien avec, ce qui n'était pas chose facile. Je pensais avoir vu un revenant, fausse frayeur, fausse joie, ce n'était que cette bécasse d'Elektra. Et elle avait fait fort. Adieu ses tresses ordonnées et peignées impeccablement comme toute fille de bonne famille qui se respecte, ses grosses lunettes tombantes et ses pulls aux couleurs fortement douteuses. Bonjour coupe au carré spéciale Viktoria, yeux charbonneux et tenues flirtant avec l'indécence. Imaginez ma réaction, passé le choc, je ne me sentais pas encore prêt à l'affronter, pas tout de suite. Alors j'avais fait un travail sur moi, sur mes émotions. Car même si je savais manier l'art de la dissimulation comme personne, Viktoria avait réussi à me faire défaillir, à voir au-delà de ma belle apparence et de mon venin omniprésent dès que j'ouvrais la bouche. Et puis, j'avais décidé de lui laisser la vie sauve, de la laisser me voir tel que j'étais réellement. Et malgré le fait que je sache pertinemment que ce n'est qu'une voleuse, une impostrice de première classe, elle avait le don pour imiter les autres et surtout Vik. Mes pieds se stoppèrent devant la devanture boisée de la villa des soeurs - ou plutôt d'Elektra Van Stratten. Une simple pression sur le bouton. La porte s'ouvrit après quelques instants. Étrange. Tous les domestiques étaient partis. Je n'eus pas le temps d'émettre des hypothèses que je vis Elektra apparaître au bout de la pièce.
Revenir en haut Aller en bas

T. Elektra Van Stratten
T. Elektra Van Stratten

◮ POTINS : 33
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 17/09/2011
◮ AGE : 21 ans
◮ EMPLOI : Etudiante en photographie
◮ SITUATION SOCIALE : Polygame !


Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty
MessageSujet: Re: Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]   Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] EmptySam 24 Sep - 4:05



Let's see how fast you burn

ELEKTRA & ANDREIV

Pas une, pas deux, mais bien trois fois je dû refaire cette maudit coiffure. Ressembler à Viktoria était l’une des tâches les plus difficiles que j’avais eu à faire dans ma vie. A côté, les centaines de photos des défilés de mode que j’avais pu prendre étaient un jeu d’enfant. Mais ce que je faisais n’avait rien d’un jeu. C’était déjà beaucoup plus délicat, c’était un choix que peu de gens arrivaient à comprendre. Mes propres parents n’arrivaient pas à me reconnaitre. J’avais laissé tomber les petites couettes avec le joli nœud rose qui servait à tenir mes cheveux pour me faire une magnifique coupe au carrée, comme Vik. J’avais mit au fond du placard le vieux pantalon et la jupe plissée avec les ballerines qui accompagnées le tout pour laisser place aux innombrables robes de ma grande sœur. J’avais laissé ce côté timide, ce côté « quoi que tu fasses, quoi que tu dises tu es aveugle aux yeux des autres ». J’étais devenu quelqu’un depuis bientôt trois petites semaines. Il me fallait ça, juste ça pour me sentir vivre. Et dieu qu’est-ce que ça faisait du bien. J’avais sacrifié des choses et c’était bête à dire mais la mort de ma sœur m’arrangeait sans doute beaucoup plus que je ne pouvais l’avouer. Elle me manquait bien évidemment, perdre sa moitié est plus que douloureux. Mais elle me tendait une perche que je prenais avec un sourire.
Je tournais légèrement la tête sur ma droite pour observer la photo de ma sœur, accrochée à côté du miroir. Je poussais un léger soupir avant d’entendre la porte claquée. Je sursautais. Madame Wagner venait de partir. Il était tard mais elle avait absolument tenu à finir le ménage ce soir. Faut dire, je m’étais tellement imprégnais de ma sœur que maintenant c’était le bordel dans la villa. Avant, j’étais le genre de fille très maniaque ne supportant pas de voir un livre dépasser d’une étagère. Maintenant je m’en fichais. Ma jumelle était entrée en moi, elle ne repartirait pas de suite. Je reportais mon attention sur mon reflet que mon miroir m’offrait. Une fois mes cheveux lissés, je pris le crayon noir de ma sœur pour commencer à me maquiller. Non, je n’avais pas prévu de sortir ce soir, loin de là même. Mais je me trouvais beaucoup moins belle sans maquillage. Oui, je me rendais compte aujourd’hui qu’avant, je ne ressemblais guère à quelque chose. Et honnêtement, les cheveux courts m’allaient bien mieux que les cheveux longs.

J’étais enfin prête, parfaite dans la robe noire de Viktoria, je crois même qu’elle m’allait bien mieux qu’à elle. Je penchais la tête pour mieux me voir avant de me tourner. Je balayais du regard ma chambre et partis ouvrir la fenêtre. C’était calme, bien trop calme. Pas de parents ni de domestiques. Juste moi. Je regardais dehors. Je sentais un léger vent frai venir souffler sur mon visage. Je fermais les yeux et respirais un bon coup. Je regrettais une seule chose en vivant ici : Je n’avais aucune vue très net de la ville de Prague pourtant si belle. Vik et moi nous avions trouvés cette villa, au fond d’un petit bois, on avait craqué. Mais nous n’avions pas réfléchis à la vue que nous avions. Tant pis, je faisais avec, je voyais quand même les lumières de la rue voisine. Mes yeux se stoppèrent sur une silhouette que j’arrivais à distinguer dans le noir, devant la porte. J’affichais un léger sourire en coin et finis par descendre les marches une par une pour arriver dans le long couloir qui menait jusqu’à la porte d’entrée où attendait bien sagement Andreiv l’ex de ma sœur. Combien de fois je l’avais vu ? Et combien de fois il m’avait ignoré ? Bien trop de fois, d’ailleurs j’étais assez étonnée de le voir débarquer à cette heure là. Il voulait quoi ? Pénétrer dans la chambre de Viktoria pour sentir une dernière fois l’oreiller ou son odeur était encore imprégnée ? Il voulait des affaires d’elle ? Ou peut-être qu’il venait pour moi, après tout la situation avait changé et je savais très bien qu’il avait été le premier déstabilisé de voir le sosie de sa chère et tendre. Il était si parfait, ses yeux bleus étaient profonds, son regard nous tuait en une seconde. Je comprenais Viktoria.
Je marchais d’un pas assez vif vers lui pour m’arrêter à quelques centimètres de la porte. Elle n’est plus là… Dis-je dans un murmure. Il n’avait pas frappé à la bonne porte… pas ce soir.






Revenir en haut Aller en bas

Andreiv D. Kral
Andreiv D. Kral

◮ POTINS : 104
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 10/09/2011
◮ AGE : VINGT-DEUX ANS
◮ EMPLOI : RENTIER
◮ SITUATION SOCIALE : Fiancé / Célibataire


Feuille de personnage
ϟ RELATIONS:
ϟ THINGS TO DO:
ϟ HUMEUR: Paresseux/Paresseuse

Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty
MessageSujet: Re: Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]   Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] EmptySam 24 Sep - 6:40

    Je comprenais enfin. Je comprenais pourquoi j'étais si déstabilisé par Elektra. C'était à cause de la dernière fois où j'avais vu Viktoria, il y a 3 mois, la veille de son décès. Nous nous étions disputés, une fois de plus. Mais cette fois-là était bien différente, elle sentait la fin, la fin d'une époque, la fin de notre insouciance, la fin de cette passion dévastatrice. Je le sentais, elle le sentait. Notre couple n'allait plus faire long feu. Elle m'ennuyait profondément, et je ne pris pas de gants pour le lui faire comprendre. Viktoria et son imposante fierté me lancèrent de la porcelaine, je lui lançais ses sachets de poudre auxquels elle tenait tant. Des cris, des larmes, du sang. C'était la dernière, notre dernière entrevue. J'étais sorti de cette maudite maison avec le bras tailladé des taisons de cristal et les yeux légèrement rougies par l'émotion. Je m'étais promis de ne plus recommencer, plus jamais, je ne voulais plus d'elle. Jamais. C'était fini pour de bon. Et moi qui pensais pouvoir l'effacer aussi sec de ma vie et de mon coeur, voilà qu'elle me prouvait qu'elle avait encore eu le dernier mot. Elle est morte, je suis sûr qu'elle s'est tuée, avec une grosse quantité d'héroïne. Et elle a marqué mon existence à jamais. Ironie du sort. Bien sûr, j'ai des regrets. Si j'avais laissé tomber, si je ne m'étais pas emporté, elle n'aurait pas prit une si grande quantité, elle ne se serait pas suicidé. Evidemment, aux yeux des autres, ceux qui ne savent pas ce qui s'était passé cette fameuse nuit, c'est une simple overdose, et aux yeux du Monde, une malheureuse " allergie médicamenteuse ". Mais moi, je sais que ce n'était qu'une punition, un dernier requiem avant la fin, une énième moquerie. Elle me tirait la langue et montrait son insoumission. Viktoria, jusqu'au bout, elle m'a mené en bateau.

    Je me suis déjà fait avoir par une des soeurs Van Stratten, alors la seconde ne m'aura pas aussi facilement. Comme je m'y attendais, elle avait revêtu son uniforme, se glissant dans la peau de sa soeur. Un sourire nostalgique naquit sur mes lèvres, je me souviens très bien de cette robe, Viktoria me bassinait les oreilles avec cette robe, elle déclarait fièrement que Donatella Versace l'avait dessiné pour elle et qu'elle était unique. Naturellement, je lui répliquais que je m'en fichais et que tout ce qui m'intéressait c'était de l'enlever. Foutue robe, foutue Vik. Et voilà qu'elle me disait un stupide " elle n'est plus là... ". Elle n'aurait pas dû dire ça. Comme sa soeur, elle savait attisé ma colère et provoquer mon courroux. Je fronçais les sourcils. Elle croyait quoi le clone ? Que j'étais venu pour voir Viktoria, que je croyais encore qu'elle était vivante, que le choc de sa mort m'avait rendu amnésique ? « Merci, je sais que Viktoria est morte. Je suis venu te voir, toi. Ne te fais pas d'illusions, je ne suis pas comme ces hypocrites qui se disent " amis intimes " de Viktoria, je ne compte pas faire de toi un substitut d'elle. Je suis venu pour avoir une discussion avec toi, pour comprendre ce qui se passe dans ta petite tête de schizophrène. » Mon ton était acerbe et accusateur. Mais c'était nécessaire, je voulais lui faire bien comprendre que si elle tentait quoi que soit avec moi, ça ne déboucherait nul-part d'autre que sur ma colère.
Revenir en haut Aller en bas

T. Elektra Van Stratten
T. Elektra Van Stratten

◮ POTINS : 33
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 17/09/2011
◮ AGE : 21 ans
◮ EMPLOI : Etudiante en photographie
◮ SITUATION SOCIALE : Polygame !


Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty
MessageSujet: Re: Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]   Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] EmptySam 24 Sep - 7:29



Let's see how fast you burn

ELEKTRA & ANDREIV

Non mais il se croyait où Andreiv pour me parler comme ça ? Vik l’avait invité plus d’une fois ici, mais ça ne voulait pas dire que moi, j’allais en faire de même. J’avais toujours été la fille sage, qui ne dit jamais rien et qui garde ce qu’on peut lui dire pour elle. Moqueries ? J’avais encaissé. Des amies qui vous lâchent sous prétexte que vous n’êtes pas intéressant, j’avais aussi encaissé. Mais ce temps était révolu, tous le monde devait changer et moi la première et cette Elektra, celle que le beau brun avait devant les yeux n’était pas prête à se laisser marcher sur les pieds. Alors il allait devoir rapidement changé de ton. Après tout, j’étais la sœur jumelle de Viktoria, et même si je ne l’avais pas toujours montré, j’avais un sale caractère et mieux valait ne pas trop me chercher. Mais cela, seule Viktoria aurait pu le confirmer… Je croisais les bras, m’appuyant contre l’ouverture de la porte. J’avais des légers frissons dû à l’air frai qui passait, mais tant pis, je ne laisserais pas Andreiv rentrer dans cette baraque. Et dire que ma sœur ne m’avait fait que des éloges de lui, bien leur nombreuses engueulades pour X ou Y, elle l’avait aimé. Il ne comptait pas la remplacer par moi et ce n’était pas non plus ce que je souhaitais. Ou pas d’ailleurs, je savais qu’elle était un sujet sensible, je pouvais le faire tourner en bourrique mais… ce n’était pas vraiment dans ma nature. Quoi que maintenant, allez savoir quelle était ma nature. Ange ou démon ? Seul le temps le dirait. Je secouais la tête avec un léger sourire. Il m’accusait de voler la peau de ma sœur, mais j’y étais pour rien si elle s’était pourrie la vie seule, si elle se droguait. De toute manière à cette allure là, je finirais bien comme elle et le jeune homme n’avait aucuns soucis à se faire, il ne me reverrait plus et pourrait enfin faire son deuil. Chose que je n’arriverais pas à faire. Oh tu viens me voir, comme c’est mignon ! J’avais prit de l’assurance, jamais avant je n’aurais dit ça. En fait si un garçon m’aurait dit ces quelques mots, j’aurais sans doute rougis et baisser la tête bêtement, telle une enfant à qui on vient de faire un compliment. Une gamine, voilà ce que j’avais toujours été. Une fille à papa qui ne veut que du bien autour d’elle et qui voit la vie en rose. La mort de ma sœur m’avait apprit que la vie était plutôt noire et qu’il fallait se forger une carapace pour survivre. Tu veux savoir quoi ? Pourquoi je m’habille comme elle, pourquoi je lui ressemble tant ? Personne ne pourrait comprendre, alors ne cherche pas. Fais comme les autres, oublies là et acceptes moi ! Après tout, les amis de Vik m’appréciaient bien. Et je sais que ma sœur leur manque, mais le fait d’être avec moi et bien ils arrivent à combler ce manque. Bon les jours où je les vois, en général ça fini à moitié à poil dans une baignoire dû à l’ivresse, mais qu’est-ce qu’on rigole. D’ailleurs ça faisait tellement du bien de se lâcher. Merci à la drogue, merci à miss Van Stratten. Je poussais un soupire. Je voulais refermer la porte au nez à ce jeune homme mais je n’étais pas sûre qu’il me lâche de si tôt. Vu le ton qu’il avait employé un peu avant, il voulait une réponse. Je ne lui donnerais pas, il devrait se faire une idée lui-même. Une chose était sûre, je faisais ça pour elle, pour qu’elle puisse vivre encore et encore, signe d’admiration ou pas d’ailleurs. J’avais détesté ma sœur tellement j’en étais jalouse. Aujourd’hui je suis toujours jalouse, jalouse de sa réussite que ça soit dans les affaires ou en amour. Certes, elle était passée à côté de sa vie en se droguant. Je l’avais détesté autant que je l’avais aimé. Partagée entre l’envie de la tuer et de la serrer dans mes bras. Ma sœur, celle à qui je disais tout, elle venait souvent se confier à moi comme moi j’allais vers elle. Après tout on restait jumelle malgré tout. Malgré tout ce qu’on a pu dire.






Revenir en haut Aller en bas

Andreiv D. Kral
Andreiv D. Kral

◮ POTINS : 104
◮ JE SUIS LA DEPUIS : 10/09/2011
◮ AGE : VINGT-DEUX ANS
◮ EMPLOI : RENTIER
◮ SITUATION SOCIALE : Fiancé / Célibataire


Feuille de personnage
ϟ RELATIONS:
ϟ THINGS TO DO:
ϟ HUMEUR: Paresseux/Paresseuse

Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty
MessageSujet: Re: Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]   Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] EmptyDim 25 Sep - 1:44

    Plus je la regardais plus elle ressemblait à Viktoria à ses débuts. Naïve, superficielle, ne voyant pas plus loin que le bout de son nez. Sauf que Elektra était bien pire. Elle s'était prise au jeu, elle pensait que le monde gravitait autour d'elle, que ces fourbes déguisés en amis qui la couvrait de compliments. Bien évidemment, la petite qui ne connaissait rien d'autre que ces photographies les croyaient. Elle ignorait qu'en prenant le rôle de sa soeur, elle s'était jeté dans la gueule du loup. Dans un monde factice et hypocrite, où seul la mauvaise foi durait. Ce monde qui avait tant aimé et adulé Viktoria pour finalement l'oublier aussi vite qu'elle eut durée. Elektra allait finir comme sa soeur, sa soeur qui jusqu'au bout n'a été qu'un vulgaire pion sur l'échiquier du monde. Moi aussi j'en étais un, mais à l'instar des soeurs Van Stratten, je l'assumai. A quoi bon lutter ? La jeunesse n'est pas éternelle, je veux en profiter avant qu'il ne soit trop tard, alors si pour rester dans les bonnes grâces du monde, il me faut me courber et lancer constamment des flagorneries au premier, pourquoi pas ? Cependant, j'avais encore une fierté, et il était hors de question que j'applique les suggestions d'Elektra. Oublier Viktoria et puis quoi encore ? Je n'étais pas comme elle, je ne serais jamais comme elle. Mais en y pensant, elle doit se sentir comme un poisson dans l'eau. Ce monde cruel et sans pitié dans lequel nous vivons la caractérise le mieux. Elle préfère écraser le souvenir de sa soeur dans le coeur de ceux qui l'aimaient, réellement, pour pouvoir y faire son nid et l'éclipser. Après tout, elle pourrait réussir son pari, elle pourrait réussir à faire de l'ombre à sa soeur décédée. Glauque n'est-ce pas ? Mais c'est ce qu'on appelle la réalité. La réalité.

    « Très bien, je veux bien t'accepter. Mais... Tu dois d'abord me dire pourquoi je devrais t'accepter. Qu'as-tu de si spécial pour que, moi, je puisse accepter d'être vu en ta compagnie ? Et surtout, qu'est-ce tu pourrais m'apporter de plus que ce que ta soeur m'a donné ? » Je lui tendais une perche. Je savais comment était Viktoria, elle devait être pareille que sa soeur. Têtue, bornée, n'écoutant absolument pas ce que je pouvais bien lui dire, et surtout aveuglée par les strass et les paillettes de la vie mondaine. Insensiblement, je me rapprochais dangereusement de ce visage si familier mais si étranger à la fois. Je lui faisais croire que j'avais finalement cédé. Que j'étais comme les autres, attiré par la lumière, oubliant ceux qui ont été happés par les ténèbres. Mais la vérité était tout autre. Je voulais juste une seule chose à cet instant, je voulais juste suivre la déchéance de cette idiote. Je voulais voir à quelle vitesse elle allait brûler. Aussi présomptueuse qu'Icare, je voulais voir ses ailes fondre comme neige sous le soleil, sous la lumière. Comme sa soeur.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty
MessageSujet: Re: Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]   Let's see how fast you burn [ Elek chérie ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Let's see how fast you burn [ Elek chérie ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» ( M ) SCHRATTER - let's burn again uc
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
fashion beats :: welcome to prague darling :: HRADCANY :: HABITATIONS :: VILLA DE ELEKTRA T. VAN STRATTEN-