« Mais pour qui il se prend ce petit con ? » siffla la coiffeuse en stage sur la fashion week. Elle avait été heureuse d'avoir ce stage, mais elle le regrettait amèrement. Elle n'avait encore jamais rencontré Petr. Maintenant elle savait ce que c'était. Le staff la regardait avec un air de dédain, on pouvait lire sur leur visage "tire toi d'ici petite sotte, tu n'as donc rien compris." Petr avait hurlé de rire lorsque son patron était venu lui remonter les bretelles. Ce petit con comme tu dis, c'est le roi ici, celui qui te permet de travailler, celui qui coûte des millions, celui que tout le monde vient voir. Il fait ce qu'il veut et toi tu n'es rien. « Mais pleure pas ma petite chatte. » Petr pu voir un éclat renaitre dans le regard de la jeune femme. Il explosa de rire à nouveau. Ce rire atroce, aussi tranchant que du verre, un rire du fond de la gorge, qui restait dans l'air un moment, pire qu'on entendait encore même quand il s'était tue. « T'es moche quand tu pleures. » Petr s'en alla sans même un regard, il en avait marre de cette stagiaire, il lui fallait de la chaire fraîche, quelqu'un à sa hauteur, quelqu'un qui puisse rivaliser un peu.

Petr respira un grand coup. Il y avait quelque chose de magique pendant la fashion week, quelque chose de vivant, de différent. Pour l'occasion le parc du palais royal avait été aménagé pour un défilé en extérieur, quelque chose d'unique, tout Prague était là et c'était lui la star. Petr jubilait. La fashion week était définitivement sa période de l'année préférée, il y avait de l'action, du mouvement. Tout ce brouhaha autour de lui, cette agitation pour que tout soit parfait, c'était son monde.

La maquilleuse vient alors s'occuper de lui. Elle posait sur Petr un regard noir, on pouvait lire sur son visage le dégoût que lui inspirait le jeune homme. Petr s'en amusa, il ne savait plus ce qu'il lui avait fait, mais il avait surement due lui faire quelque chose. Alors il l'examina avec plus de minutie. Elle était blonde, presque belle, un peu petite et elle avait des yeux bleus océan. Maintenant il s'en rappelait. C'était la petite vierge. Il se souvenait parfaitement de cette nuit là. Elle l'avait maquillait pour un quelconque défilé. Tous deux avaient fini très tard et Petr n'avait rien trouvé de mieux que de jouer un peu avec elle. Après quelques verres, il avait réussie à lui faire avaler quelques pilules. Elle lui disait qu'elle attendait le bon, qu'elle voulait être amoureuse. Petr avait rire, de ce perpétuel rire. Il n'avait pas fallu grand chose pour qu'elle se déshabille et encore moins pour qu'elle accepte que Petr lui vole ce qu'elle avait de plus précieux. Mais si encore il avait su s’arrêter. Mais c'est bien son problème, il n'a aucune limite. La jeune blonde avait été bien humiliée, lorsqu'à six heures du matin, elle avait du rentrer chez elle, nue et dépucelée. A cette pensée, Petr éclata de rire. Il vit trembler la lèvres de la jeune fille. « Quoi ?! Ca t'as pas plus ? T'avais pourtant l'air d'apprécier quand tu hurlais mon nom. Tu me disais que t'en voulais encore. J'en avais les tympans qui saignaient. Oh OUI ... ENCORE. PETR, PLUS FORT ENCORE. enfonce moi bien. fais moi mal. PETR. » Petr s'était mis à simuler l’orgasme de la jeune fille. Tout le monde se retournait sur lui, tout le monde savait que c'était lui. Mais personne ne disait rien. La jeune fille se taisait, retenant ses larmes, un regain de fierté.

C'est alors que Petr aperçu Siobhàn se fondre dans la foule en effervescence. Il le pu réprimer le sourire sincère qui naquit sur son visage laissant apparaître ses parfaites dans blanches.

Lorsque son agent avait décidé qu'il participerait à ce défilé Petr avait rit. Les défilés à Prague étaient rares, mais ils n'étaient non moins exceptionnels. Petr était le genre de personne qui adorait défiler, jamais il n'aurait refusé de marcher pour un créateur, quel qu'il soit. Petr aimait sentir tous les regards braqués sur lui, il aimait entendre les flash crépiter sur son passage, les sourires affichés sur les visages, l'envie dans les regards. Depuis toujours, Petr aimait défiler. Il se trouvait là, alors qu'on le chouchoutait, dans ses coulisses en effervescence et c'était comme si il revivait, comme si c'était son premier défilé. Petr inspira un grand coup.

en construction.